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Titre du blog : La Tête en bas
Auteur : LaTeteEnBas
Date de création : 18-01-2009
 
posté le 05-09-2009 à 10:37:50

Ubud, village d’artistes et de shoppeurs

Le marché d’Ubud

Notre hôte, Katé, est adorable, comme le reste de la population semble-t-il. Les visages arborent en permanence un sourire radieux. En permanence ? Oui, enfin…sauf lorsqu’on s’attaque au négoce, une pratique traditionnelle avec laquelle on ne badine pas. Ici, on peut, et on doit, marchander pour tout. Pour nous, européens, la démarche paraît parfois bien dérisoire, les milliers de roupies bataillés ne représentant que deux ou trois dollars australiens. Mais c’est le geste qui compte. Bon, et puis en tant que bonne auvergnate, ça me fait toujours plaisir d’acheter quelque chose à un meilleur prix…

Et il y a de quoi fatiguer les accros du shopping les plus téméraires. Digne d’un souk maghrébin, le marché d’Ubud est un labyrinthe sur trois étages d’étals en tous genres : soieries, bijoux, sacs, souvenirs et divers babioles… Il n’y a qu’à se laisser perdre dans ses méandres pour trouver son bonheur. Les rues de la ville aussi regorgent de magasins, dont il faut faire le tri. Les « brand addicts » pourront se jeter à l’assaut des vitrines Billabong, Dolce & Gabanna et autres Ralph Lauren... On n’a pas encore décidé s’il s’agissait de magasins de contrefaçons ou de sortie d’usine (regardez bien les étiquettes de vos t-shirts : « Made in Indonesia »). Nous, on préfère admirer le travail des artistes locaux en orfèvrerie, soierie et peinture. Heureusement (ou malheureusement ?!) qu’on est limité à un bagage de 10 kg dans l’avion, sans quoi j’aurai déjà fait flamber la carte bleue.

 

Ici, les canaris aussi ont droit à une teinture

Avec son invasion de touristes français (on ne peut pas faire un pas sans marcher sur un compatriote), Ubud est aussi une terre promise pour les commerçants français en mal d’exotisme, mais attachés à leurs racines. Sur la rue principale, un restaurant propose de « vraies crêpes bretonnes à 5 000 roupies » (moins d’un dollar), ainsi que des plats à base d’andouillette. Je vous laisse imaginer d’où il vient (suivez mon regard vers la pointe nord-ouest de l’Hexagone). Un peu plus loin, au détour d’une ruelle, un autre lieu se revendique de la cuisine française. En voyant au menu « cheese board », et toujours en manque, je n’ai pas pu m’empêcher d’aller demander ce qui le compose (le plateau). J’ai bien failli avoir une attaque lorsque la femme qui m’a répondu « camembert, gruyère, roquefort et chèvre » s’est avéré être le sosie version 1,80 m de ma grande tante Lucette. Eh oui, comme quoi, même Bali peut parfois se transformer en cauchemar.

Delphine R.

 

 

Petit lexique balinais :

Selamat Pagui : Bonjour (le matin)

Selamat Malam : Bonjour

Terima Kasi : Merci

Tidak : Non (très utile avec les taxis)

 
 

Commentaires

guy le 05-09-2009 à 16:16:16
vous êtes dans le quartier, essayer ARIES WARUNG et discutez avec le patron il est de très bon conseil bisous
guy le 05-09-2009 à 16:14:03
lucette a bali elle est très bonne celle-la. dans votre lexique il faut ajouter " suda béli " qui signifie, j'ai deja acheter et on te laisse tranquille
aurore le 05-09-2009 à 11:22:28
c'est vrai le souk ressemble au Maroc (où j'étais en juillet) voir mon blog de voyage http://zora.vefblog.net

les pauvres titis !!

bisous bonne continuation