Nous, petits occidentaux habitués au confort de nos apparts ou maisons, nous demandons encore comment des gens peuvent habiter là ! Il n’y rien. Où que vous regardiez vous ne voyez que des monticules de terres de plusieurs mètres de hauteur au milieu d’une immensité désertique, dans laquelle tentent, tant bien que mal, de survivre quelques frêles arbrisseaux. Et pourtant dans ce milieu hostile vivent des gens normaux (deux bras, deux jambes, une tête, tout quoi !). Mais comment font-ils ?
L’appât du gain a amené certains à traîner leurs guêtres dans cet endroit au décor proche de la planète Tatouine dans Star Wars. Car Coober Pedy est la capitale mondiale de l’opale. Une pierre précieuse très répandue dans la région. La première a été découverte dans les années 1910 et depuis, tous les ans, des aventuriers viennent tenter leur chance de devenir riche. Contre quelques dollars, ils achètent une concession à l’année et creusent pour trouver le filon qui leur donnera la prospérité.
D’autres, en revanche, n’ont pas eu cette chance. Ils sont nés ici et leurs ancêtres possédaient cette terre avant de s’en faire exproprier par les blancs. En groupe, les aborigènes errent dans Coober Pedy, sans la moindre occupation. Ils ont été dépossédés de leur terre, de leurs racines, et sans éducation, ils n’ont pu s’incérer dans cette société, qui, de toute façon, ne semble pas vouloir d’eux…
L’opale est partout dans la ville. Les bijoutiers proposent même aux visiteurs de chercher dans des tas de cailloux pour essayer de dénicher la perle rare. Tellement rare qu’on ne la trouve jamais. Nous avons essayé chez un de ces marchands de pierre au nom très familier pour le Breton que je suis : Nicolas Le Souëf. Son aïeul a débarqué en Australie en 1837 et est resté. Nick, comme il aime à se faire appeler, nous a gratifié d’un joli « kenavo » quand nous avons quitté son échoppe.L’opale peut se trouver mais seulement dans les anciennes mines devenues musées qui laissent voir ce qu’était la vie des mineurs dans cet univers martien. Ils vivaient terrés du matin au soir. Une fois, leur travail à la mine fini, ils rentraient chez eux dans leur maison troglodytique. Une astucieuse invention pour garder la chaleur l’hiver et le frais l’été. Il ne faut juste pas être claustrophobe…
Ludolivo
Commentaires
Mamounette Busterjo le 18-06-2009 à 11:02:05
Hey Ludo, tu ressembles à Broke James sur cette photo !...... ça pousse les cheveux !!!
Zavez pas l'air d'être génés par les voisins en effet !
Bonne route RoadRunners !