La Tête en bas

Tribulations de deux frenchies au pays d'Oz

posté le vendredi 01 janvier 2010 à 06:45

Cul bordé de nouilles

Bye petit van !De la chance, de la chatte, le cul bordé de nouilles, une veine de cocu, de la « minche »… toutes ces expressions de la plus crue à la plus imagée définissent parfaitement notre 30 décembre 2009.

Cette journée avait pourtant commencé tristement, avec nos adieux définitifs à la Yurtfarm. Pas facile de quitter Mike, la famille et les animaux une bonne fois pour toutes. Les yeux rougis par les larmes, nous nous engageâmes sur la route de Sydney, avec la ferme intention de camper dans les rues avec notre van jusqu’au 2 ou 3 janvier, les auberges de jeunesse étant complètes jusqu’à ces dates pour cause de Nouvel An. Nous aurons ensuite une grosse dizaine de jours pour vendre notre camarade de voyage.

 


 
 
posté le vendredi 01 janvier 2010 à 06:50

Un truc de ouf !

...la fête a commencéJe ne vois qu’un mot pour décrire l’événement auquel on a assisté hier soir, 31 décembre : SURREALISTE ! Je parle évidemment du très réputé feu d’artifices de Sydney… Il paraît que c’est d’ailleurs l’un des plus beaux au monde. Présents dans la City, on espère bien profiter à fond de l’occasion. On apprend par le bouche-à-oreille que les meilleurs spots sont le Botanic Garden et Lady Macquarie Point. Le premier devant recevoir dans les 150 000 personnes, on opte plutôt pour la seconde option, nous offrant par la même occasion un panorama pont de Sydney + Opera House. On sait aussi que les gens se rendent sur place très tôt. Nous arrivons vers midi et la file d’attente se perd déjà entre les blocs de buildings. Le stress monte d’un cran : des panneaux indiquent que le site fermera lorsqu’il aura accueilli 20 000 personnes… soit une goutte d’eau sur les 4 millions de Sydnéens et son million de visiteurs. Une fois de plus, la chance est avec nous. Nous passons les portes et les amis qui doivent nous rejoindre quelques heures après aussi (cool, on ne sera pas tous seuls !).

Il faut ensuite trouver une place. Les points les plus dégagés sont déjà pris d’assaut. On propose de couper tous les arbres gênants, oubliant que les 364 autres jours de l’année l’endroit fait partie du Jardin botanique. Finalement, on se positionne à un endroit où la majorité du pont et le ciel sont dégagés (c’est quand même le plus important pour un feu d’artifices).

 


 
 
posté le mercredi 06 janvier 2010 à 01:41

Spotted and No return

            Un petit jeu pour patienter en attendant notre retour (presque imminent maintenant !). Ca s’appelle Il faut être deux minimum pour jouer, mais plus on est de fous, moins ya de riz… Le principe est simple : vous devez définir une couleur de voiture peu fréquente dans votre région. Par la suite, lorsque vous êtes dans la rue avec votre adversaire, l’objectif est de chercher un véhicule de ladite couleur. Le plus rapide à le repérer doit alors donner un coup de poing dans l’épaule de l’autre en disant (« Repéré et Interdit de me retoucher »). Si vous êtes à plusieurs, il faut alors taper dans l’épaule de tout le monde avant qu’un autre vous avant de l’avoir été.

 


 
 
posté le mercredi 06 janvier 2010 à 01:44

Bienvenue à Kings Cross...

Ici aussi, il y a une Kings Cross Station...           N’y cherchez pas un Quai 9 ¾ : vous n’êtes pas dans la gare de Londres, mais dans l’un des quartiers de Sydney. Pourtant, en arrivant à Victoria Street et Darlingurst Street, on pourrait se croire passé dans un autre monde. Ici, les sorciers ont été remplacés par des gens à l’air un peu désœuvré et les maisons biscornues par des magasins pour adultes. Les rues sont bariolées de néons de bars qui s’animent à la nuit tombée, tandis que des échoppes tenues par des asiatiques vendent tout et n’importe quoi, du t-shirt souvenir à la connexion internet. Le long des trottoirs, les couples homos se baladent main dans la main, sans peur d’être jugés, ignorant les innombrables backpackers qui frappent de porte en porte pour se loger. La nuit, les filles parées de mini-jupes investissent les bars pour faire la fête, tandis que des SDF tentent de s’endormir dans ce raffut. Et malgré les apparences, le quartier n’a rien d’effrayant, sa vie laissant même planer un sentiment de sécurité.

C’est dans cet endroit inégalable que nous sommes hébergés. Steve, l’homme qui nous loue la chambre, n’est pas en fait patron d’auberge de jeunesse, comme nous le croyions au départ. Il nous sous-loue simplement sa propre chambre, ainsi qu’à deux allemands, tandis que lui dort sur un matelas gonflable. Un procédé un peu étrange mais qui nous a sortis de la galère après avoir vendu le van… et surtout extrêmement bon marché. L’homme, la quarantaine bien tassée, très bavard avec un accent à couper au couteau, et bourré de petites habitudes, est néanmoins très serviable, inspire la confiance et est toujours prêt à donner un bon conseil ou même à mettre son internet à notre disposition.

 


 
 
posté le jeudi 07 janvier 2010 à 04:39

On est venus, on a vu, on n’a pas été emballus

La plage noire de monde           Bondi Beach, la plage la plus célèbre d’Australie, ou au moins de Sydney, nous a offert son sable chaud pour une journée qui ne restera pas dans les annales de notre trip. Nous ne pouvions passer à côté de cette étendue de sable, de quelques centaines de mètres, décor de deux séries australiennes (, sur les sauveteurs en mer, et , narrant les exploits d’un vétérinaire blond décoloré aux abords de ladite plage).

Dès le départ nous savions que la journée ne serait pas la meilleure de notre voyage au pays d’Oz. Les transports pour atteindre la mythique plage sont vraiment mal organisés. Un train vous conduit à Bondi Junction, ensuite il vous faut prendre un bus jusqu’à Bondi Beach. Cela paraît facile, mais en descendant du train, aucun bus ne vous attend et trois files de plusieurs centaines de personnes se forment devant les portes d’accès aux bus. Trois bus plus tard (sur notre file) et nous attendions toujours, mais en première place cette fois-ci pour monter dans le prochain (les portes du précédent s’étant refermées juste devant notre nez). En route pour Bondi Beach, nous avons chacun perdu une oreille à cause d’une gamine de 15 ans, à la voix criarde, qui gueulait avec ses amis pour leur raconter qu’elle n’aimait pas le bus (T’as qu’à marcher pétasse !).

 


 
 
posté le vendredi 08 janvier 2010 à 04:31

Un opossum sur un mur...

Un opossum...      ... qui picorait du pain dur. Bon, d'accord, ça vit plutôt dans les arbres et machouille bruyamment des fruits trop mûrs. N'empêche qu'une semaine avant de rentrer en France, on avait désespéré d'en voir en vrai, des "possums". C'était avant de découvrir que Steve, notre logeur, va chaque soir dans Hyde Park (Sydney) nourrir sa "petite famille", comme il aime à l'appeler. Celle-ci se compose en fait d'un mâle, une femelle et son petit.

       Il nous a donc gentillement emmené en balade nocturne à leur rencontre. Les animaux ont l'habitude d'être nourris, mais restent tout de même craintifs. Après quelques minutes, la femelle se laisse pourtant caressée par notre guide. Et faut dire que c'est putôt mignon, un opossum...

 


 
 
posté le dimanche 10 janvier 2010 à 04:01

Sydney en fête

L'asticot de Kasey Chambers          Depuis deux ans, Sydney s’amuse en janvier. Du 9 au 30, des dizaines de spectacles se produiront partout dans la ville, dont une version très controversée d’, attendue par beaucoup.L’événement a commencé hier avec la , totalement gratuite. Dès 15 h, a vu déferler des centaines de personnes. Installés sur l’herbe, armés de minis ventilateurs et de gourdes d’eau offerts par ANZ pour combattre la chaleur harassante, les visiteurs ont pu assister au spectacle. Sur la scène principale, des numéros de cirque modernisés se sont succédé tout l’après-midi, tandis que les planches annexes recevaient Kasey Chambers dans un show pour enfants, puis des danses de Bollywood et des guitaristes tziganes.

Le , partie du , a accueilli pour sa part une scène « Musique du monde », avec entre autres des Mamas afros aux voix résonnantes et une utilisation occidentalisée du didjeridoo. La performance était suivie par un concert d’Al Green.

 


 
 
posté le mardi 12 janvier 2010 à 03:38

Dinara Safina, force de la nature

Réception de Safina

Lundi, l'Open de Sydney accueillait aussi un double Safina/Kirilenko contre Black/Huber. Bien que les russes se soient inclinées facilement, on a pu admirer la technicité de Kirilenko et la puissance de Safina. Voici quelques images du match...

 


 
 
posté le mardi 12 janvier 2010 à 03:46

Open de Sydney : Jankovic, out d’entrée

Jankovic n'a pas été performante au serviceUn petit tour et puis s’en va pour Jelena Jankovic à l’open de Sydney. La Serbe est tombée d’entrée, lundi, contre la Hongroise Agnès Szavay, issue des qualifications, en trois sets (5-7 6-1 7-5). La numéro 8 mondiale et tête de série n°7, trop inconstante aux services (elle a perdu 7 de ses mises en jeu), n’a pas pesé lourd face aux coups de boutoirs de Szavay.

Partie trop confiante, comme le laissait présager le large sourire quand elle a aperçu la délégation serbe venue la soutenir, Jankovic perd sa mise en jeu d’entrée. Mais Szavay n’en profite pas et la Serbe revient à un partout. Le premier set est une succession de breaks et de débreaks, les joueuses perdant tour à tour leur service (3 chacune). Au final, Jankovic s’impose dans la première manche sur un ultime break.

 


 
 
posté le vendredi 15 janvier 2010 à 16:01

Jeudi 15 janvier 2010. 14h18.

         Et voilà ! On est à nouveau assis dans une salle d’embarquement, pour la cinquième fois en un an. Dans deux heures environ, nous serons installés dans les sièges d’un A380 de la compagnie Singapore Airlines, à destination de Singapour. Et dans vingt-quatre heures, l’aéroport de Roissy-Charles de Gaule nous accueillera. Onze mois et dix jours se sont écoulés depuis la dernière fois qu’on y a mis les pieds. Presque un an, qui nous a paru quelques semaines.

Entre temps, l’Australie. Que dire ? Vous nous avez tous suivis dans nos diverses péripéties. Ce qui n’est pas déjà sur notre blog prendra certainement des semaines, des mois, peut-être des années à ressortir. Cela s’appelle l’expérience.