La Tête en bas

Tribulations de deux frenchies au pays d'Oz

posté le dimanche 04 octobre 2009 à 13:02

De la mer du Timor au Pacifique

Nous et... rien autour !Notre escapade balinaise a pris fin, il y a déjà plus de deux semaines. Nous avons donc repris la route de Darwin en direction de la côte est australienne, où nous passerons le dernier tiers de notre périple. Et oui, déjà 8 mois écoulés, que le temps passe vite !!!

Autant la Stuart Highway, qui coupe le pays du Nord au Sud, était agréable et variée, tous les jours les paysages évoluaient, autant la Barkly Highway (c’est son nom), qui rejoint Le Territoire du Nord au Queensland est pénible et monotone. Les géomètres ne pouvaient tracer une route plus droite. Pas un virage pendant des dizaines de kilomètres (non, on n’exagère pas !) et sous une chaleur de plomb : 35°c à 40°C au plus fort de la journée et pas un arbre sous lequel se réfugier. Tant et si bien que nous avons décidé de ne rouler qu’entre 6h30 et 10h30-11h, le matin, et de 3h30-4h à 6h l’après-midi. Notre vieux van a dû apprécier ! Nous aussi d’ailleurs. Pendant ces quelques heures de répits, nous lézardions dans un des villages pittoresques de l’Outback, où, à part ne rien faire, aucune activité n’est proposée aux touristes de passage.

 


 
 
posté le dimanche 04 octobre 2009 à 13:06

Paradisiaque

Bingil beachVoilà de quoi vous réchauffer un peu, vous qui êtes les deux pieds en automne de l'autre côté du monde. Ca fait du bien, hein ?! Attention, on vous voit déjà prendre des coups de soleil...
 


 
 
posté le dimanche 04 octobre 2009 à 13:12

I'm blonde, da-dou-di-da-dou-da

Côté face...

Après l'avoir longtemps refoulé, j'ai finalement dû me rendre à l'évidence : je suis blonde ! Je sais, c'est affreux, un de mes pires cauchemars. C'est la faute de mon ami Soleil : ce traître m'a poignardée dans le dos ! Il va donc falloir que je m'y habitue. Toutes mes condoléances, Maman...

 


 
 
posté le samedi 10 octobre 2009 à 05:02

Cairns, m’as-tu vu ?

Le lagoon de CairnsLe constat est lourd. Il nous a fallu huit mois de voyage pour en arriver là : nous ne sommes pas de vrais backpakers. Ceux qui s’émerveillent devant la joie, l’allégresse, la « virevoltitude » de villes comme Cairns.

Cairns, la deuxième ville du Queensland, après Brisbane, vit par et pour ses backpakers. Ils sont des centaines à arpenter les trottoirs de la cité chaque jour, à la recherche de bons pour des repas gratuits, des plans pour boire à l’œil, pour sortir sans trop dépenser. Alors Cairns, son lagon, ses fontaines, se la joue jeune, enjoué, aussi pleine d’énergie que ces braillards fêtards, soûlards. Dans tous les magasins, on vous tape dans le dos, on vous sert du « mate » (mec) à toutes les sauces. Les backpakers sont la poule aux œufs d’or des échoppes « cairnsiennes ».

 


 
 
posté le samedi 10 octobre 2009 à 05:13

Jurassic Cap

Un goannaSon nom résonne comme celui de notre blog : Tribulation (Cap). Et (coïncidence ?) il est une nouvelle étape dans notre voyage autour de l’Australie. Situé à 160 km au nord de Cairns, ce Cap est une porte d’entrée sur le Top End, partie sauvage du Queensland, ainsi que le point le plus septentrional accessible sans 4x4.

Pour y accéder, il faut d’abord traverser l’estuaire de la Daintree River à bord d’un bac. L’expérience est magique, d’autant qu’on se prend à scruter les eaux vertes du fleuve à la recherche d’un crocodile, nombreux dans la région. De l’autre côté, c’est Jurassic Park. Une montagne, couverte de forêt tropicale humide (arbres sans fin, fougères titanesques, fleurs ahurissantes), s’élève à plus de 1000 m au-dessus du fleuve. A l’est, elle jette sa masse sombre dans l’océan turquoise, offrant au voyageur des plages de sable blanc. Face à ce paysage indompté, rien d’étonnant à s’attendre à voir émerger ptérodactyles et tyrannosaures de la canopée…

 


 
 
posté le jeudi 15 octobre 2009 à 06:51

De la théine dans la famille ?

Plantation de thé NeradaTout le monde sait que je suis une adepte du thé depuis toujours. Je viens de découvrir aujourd’hui que la généalogie, ou du moins l’homonymie, a peut-être quelque chose à voir là-dedans. Lors de notre voyage dans les Atherton Tablelands (zone vallonnée du Nord Queensland), nous sommes allés visiter la plantation de thé Nerada. Sorte de Lipton australien, version organique… Quelle ne fût pas ma surprise en découvrant que cette entreprise familiale a été créée à la fin du 19 siècle par un certain… Jack Russell ! Pour ceux qui ne sont pas au courant, outre le nom d’une célèbre race de chien, c’était aussi celui de mon grand-père paternel (certes, anglicisé) : Jacques Russeil. Je sais, j’extrapole un peu ; mais après plus de huit mois passés en Australie, mon cerveau mélange français et anglais. Rien d’étonnant alors à ce que la vue de ce nom au sommet de l’historique de Nerada m’ait arraché un petit cri de surprise…Delphine R.
 


 
 
posté le jeudi 15 octobre 2009 à 06:56

Le seigneur des figuiers

48 mètres de hautDu haut de ce feuillage, cinq siècles nous contemplent… 500 ans, oui, il en a vu des choses ce figuier majestueux, niché dans les Tablelands australiennes, une région située dans les terres à une centaine de kilomètres de Cairns. Des Aborigènes grimpant à ces branches pour cueillir ce fruit si bon ; les premiers colons britanniques, qui, au XVIIIe siècle, ont fait leur cette île-continent ; et maintenant une horde de touristes (dont nous faisons partie), qui, chaque jour, s’émerveillent devant son impressionnante envergure. Il en dégage quelque chose de mystique de cette vieille branche, digne des arbres parlant du Seigneur des Anneaux. Et on attend que cela : qu’il bouge, qu’il parle, qu’il nous raconte ce qu’il a vécu. On pourrait discuter de sa jeunesse, une époque durant laquelle l’homme communiait avec la nature de ce côté du monde, pendant que nous, Européens, nous nous combattions (Marignan 1515, cela vous dit quelque chose ?). Oui, il était déjà debout à cette période, et commençait à peine sa vie tout juste sortie de sa petite graine. Il a poussé depuis, atteignant allègrement les 48 m de hauteur. Une envie de le serrer dans ces bras, comme un papi dont on veut qu’il nous conte son histoire ? Ok, mais il faut s’y mettre à 25, car pour faire le tour de ses 44 mètres de périmètre, il faut du monde. Pas question qu’il pleure en automne ce vénérable ancêtre, la superficie totale de son feuillage est évaluée à 2000 m, soit l’équivalent de deux piscines olympique. Pas question non plus de rester en dessous, le poids de ce feuillage représente une tonne… Mais il n’est pas égoïste le vieux figuier des Tablelands. Il est même un hôte que l’on recommande dans tous les guides touristiques pour plantes « parasites ». Pas moins de dix espèces différentes ont trouvé refuge sur le tronc ou les branches des cet Agecanonix de la flore australienne.

Dans 500 ans, quand les arrière-petits-enfants de nos arrière-petits-enfants viendront visiter l’Australie, le figuier des Tablelands sera-t-il encore là pour leur raconter ce qu’ils ont loupé pendant le millénaire qu’il aura traversé ?

 


 
 
posté le mardi 20 octobre 2009 à 10:16

La croisière s’agite et ça m’use

L'équipage : Shane, Fern et Greg

Comme bon nombre de nos chers aînés, nous avons participé à une croisière. Mais sur celle-là, pas question de farniente ni de Franck Mickaël ou autres André Rieu pour l’animer. Non, à bord du Habibi, magnifique deux mâts pouvant accueillir 25 personnes, le programme est chargé. Notre destination ? Les Whitsunday Islands, groupement de 74 îles plus ou moins grandes, entre la côte Est australienne et la grande barrière de corail. Le départ se fait dimanche vers 14h30. Le temps est un peu nuageux et le capitaine, Greg, nous prédit du vent. Et du vent, on en aura pour sûr les trois jours que durera notre escapade. Un avantage pour le voilier, moins pour nos estomacs… Le breton s’en sort plutôt bien, et l’Auvergnate, pourtant loin de ses montagnes natales, pas trop mal non plus. Seul le crépuscule le premier jour aura raison d’elle, l’obligeant à se coucher tôt (oui, c’est ça, où elle rentrait à la nage !).

 


 
 
posté le mardi 20 octobre 2009 à 10:26

Whitehaven beach

On y était, si si !

7,9 km de sable blanc, l'un des plus purs au monde (98 % de sillicium). Il a même permis la fabrication de la lentille du télescope Hubble.

 


 
 
posté le mardi 20 octobre 2009 à 11:36

Snorkelling

Belles têtes de vainqueurs !On n'a pas la classe comme ça ?! Franchement, une armée de têtes comme ces deux-là, avec leurs frites en mousse... ils ont dû bien rigoler les poissons !!
 


 
 
posté le mardi 20 octobre 2009 à 11:43

Captain Delphine

Trop la classe !

Pendant une dizaine de minutes, je, soussignée Delphine Russeil, ai été le capitaine du voilier Habibi, voguant sur les flots impétueux des Whitsundays ! Cours particulier dispensé par le Capitaine Greg, sous l'oeil envieux bien qu'un peu soucieux de mes co-mousses...

 


 
 
posté le mardi 20 octobre 2009 à 11:46

Photo de groupe

Joyeuse troupePhoto de groupe... Enfin presque ! Ne nous cherchez pas, nous sommes cachés derrière les quatre Taïwanais qui ont pourri toute la série de photo de groupe, avec leurs poses débiles !!! Non, on n'est pas rancuniers !
 


 
 
posté le dimanche 25 octobre 2009 à 10:45

Escapade sur Fraser Island

Le ferryDimanche, nous sommes partis explorer Fraser Island, plus grande île de sable au monde, avec un Tour. Oui, vous avez bien lu ! On est passés pour une journée du côté de ceux dont on se moque tout le temps, qui arrivent en masse, prennent trois photos et repartent. Mais sur Fraser Island, ya pas trop le choix : les têtes brûlées qui osent louer des 4x4 finissent ensablés ! (voir plus haut).
 


 
 
posté le dimanche 25 octobre 2009 à 10:52

Ma belle toto-vroum-vroum !

Traffic Jam des sables

Nous, donc, nous étions bien confortablement installés dans notre bus 4x4. Enfin, confortable, c'est pas tout à fait le mot, vus l'état des routes. Comment dire... Pas de bitume (ça, on commence à avoir l'habitude !), mais surtout que du sable. Partout. Très mou. Et donc ça s'enfonce ! On a d'ailleurs assisté à quatre ensablements, dont celui d'un Hummer qu'il nous a fallu tracter avec le bus en arrière...pour qu'il puisse se lancer à l'assaut d'une terrible côte/dune. Mais heureusement, notre moyen de transport, lui, avait 8 vitesses pour se sortir de la mouise !

 


 
 
posté le dimanche 25 octobre 2009 à 10:55

Le Maheno

Epave du Maheno

Au bout de la 75-mile beach (plage de 75 miles), on peut découvrir l'épave du Maheno, luxueux navire de croisière échoué en 1935 à cause d'un cyclone. Magique !

 


 
 
posté le dimanche 25 octobre 2009 à 11:02

Lake McKenzie

Relax, Max !L'eau la plus claire qu'on n'a jamais vue... Au coeur de l'île, le Lake McKenzie accueille le visiteur avec ses eaux limpides et d'une pureté rare (son PH rend vos cheveux de soie, si si, on a testé !). Son sable blanc égale celui de Whitehaven Beah des Whitsunday Islands, avec un taux de sillicium de 98 %...

Un délice de s'y baigner, mais çà, on n'avait peut-être pas besoin de le préciser !

 


 
 
posté le mercredi 28 octobre 2009 à 03:05

Supercalifragilisticespialidocious

Ludo et Nanny MaryBienvenue a Maryborough... Ville natale de Pamela Lindon Travers, creatrice du personnage de Mary Poppins. On retrouve d'ailleurs dans cette petite cite des traces de l'univers de la celebre Nounou. Son auteure est ainsi nee au premier etage d'une banque, dirigee alors par son pere, profession egalement exercee par le Papa dans le film de Walt Disney. Non loin de la, on trouve un parc, avec son kiosque, ou la Nanny de la petite Pamela a certainement du l'emmener en promenade (ont-elles plonge dans des dessins traces a la craie sur le pave ?). Chose troublante, on trouve aussi des cheminees, pourtant rares en Australie. Leur presence sur les maisons anciennes s'explique par un desir de "faire comme dans l'ancien monde" (= Europe). De la vient donc surement le "Chem-chemine-chem-chemine-chem-chem-chebo" !

Pour honorer cette fille du pays, une statue a l'efigie de Mary Poppins a ete erigee dans une rue de la ville. Pres du City Hall, on trouve egalement des plaques de bronze dans le pave representant des scenes du livre. Tout cela ne vous donne pas envie de chanter, vous ?! "Juste un morceau de sucre qui fait d'la med'cine a couler..."

 


 
 
posté le samedi 31 octobre 2009 à 07:44

Brisbane, dernière étape en Queensland

La City de Brisbane

Dernière grande ville avant le retour à la Yurtfarm (dans une quinzaine de jours), Brisbane nous a tendu les bras le jeudi 29 octobre. La première journée fût assez chargée… D’abord, il fallut trouver un garagiste pour changer le câble d’accélérateur de notre cher van (dans tous les sens du terme). Nous avons donc passé la matinée à trouver un réparateur. Nous nous sommes finalement rabattu sur un concessionnaire Ford. Il nous l’a fait dans la journée. Voila une bonne chose de faite ! Maintenant, on peut rouler peinard.