La Tête en bas

Allez, c’est l’heure de nous mettre à table et de vous avouer notre petit pépin de vendredi… maintenant qu’il est résolu !

Vendredi, donc, nous étions sur la route du retour des Blue Mountains, direction la plage, quand… le van nous a lâché ! Arrêtez de crier, on vous entend d’ici ! Plus exactement, c’est la boîte de vitesses qui a rendu l’âme… Nous étions sur une route DESERTE, avec un portable inutilisable (pas de réseau). Notre seule option a été d’aller toquer à la porte d’une école chrétienne… à deux doigts de fermer pour le week-end.

C’est là que la chance nous a souris. Les gens ont été formidables avec nous. Les deux employées ont fait des pieds et des mains pour trouver un garagiste et un endroit où dormir. Sauf qu’un vendredi à 17h, en Australie, les garagistes sont fermés et les « accomodations » étaient soit très chères, soit full.

Du coup, l’une des deux employées, Shirley, a décidé de nous héberger et a fait venir son mari, Reg, pour voir le van. Celui-ci nous a aidés à le garer pour la nuit.

Samedi, Reg a appelé un ami, garagiste à la retraite ; ils sont allés voir le van ensemble pour déterminer exactement l’origine de la panne. Ensuite, Reg a contacté une dépanneuse pour rapatrier le van chez lui et démonter la « gear box ». Il s’est presque excusé que les magasins de pièces détachés soient fermés le week-end et qu’on doive attendre lundi pour la changer ! Ils sont trop ces Australiens !

Comme on ne voulait pas abuser de leur hospitalité (et même s’ils nous proposaient de rester), nous avons opté pour deux jours de camping dans le parc national Euroka. (cf. article à venir).

Aujourd’hui, lundi, Reg est allé tout seul chercher la nouvelle boîte de vitesses (en avançant l’argent !)… et maintenant, il la remonte. On est vraiment tombé sur une famille formidable (sans Annie Duperey). Bon, pour les auvergnats, la « gear box » nous a coûté un peu moins de 500 dollars (divisez par deux pour les euros). Et Reg nous fait économiser toute la main d’œuvre… Bref, nous avons eu de la chance dans notre malheur.